Laissez-vous transporter en 1942, plus précisément en hiver 42.
Deux pièces vont se croiser, « CONVERSATIONS » adaptation des 3 coups, et « IL FAUT DÉTRUIRE SOCRATE » d’André TARDIEU.
A la fois, ce qui se passe sur le plateau, mais aussi, que font les ouvreuses pendant ce temps-là ? Elles, aux nombres de cinq vont prendre en charge le public et leur raconter leurs petites vies en 1942. Leurs craintes, leurs déboires, leurs vies passées, leurs vies futurs, leurs inquiétudes face à l’ennemi. Mais aussi leurs joies de vivre! Dans leur vestiaire, elles vont fêter un anniversaire, et quel anniversaire puisque c’est celui de la « Responsable » des ouvreuses! Restriction oblige, ne les empêchent pas de manger et surtout de boire. Elles vont virevolter, râler haut et fort.
De l’autre côté du rideau rouge, dans le vestiaire des ouvreuses, à qui personne ne prête attention. A leurs manières, elles aussi jouent un rôle. Elles se livrent sans retenues, l’une à l’autre. Dévoilent avec une tendre pudeur les sentiments les plus intimes. Entre rires et désespoirs. Des femmes moins ordinaires qu’il n’y paraît! Un langage simple, quotidien. Tous ces rôles de femmes sont riches variés drôles et émouvant à la fois.
Et pendant ce temps, sur le plateau, nous sommes toujours en hiver 1942. Une ville française sous l’occupation nazie. Un officier allemand été abattu. Deux membres de la Gestapo demandent à un père de leur désigner « Un » de ses trois enfants en otages… Un huit clos étouffant… Un combat psychologique indécis malgré les apparences.
La Gestapo n’est pas entrée par hasard, ils ont des soupçons… Une seule solution: gagner du temps… Ne pas tomber dans leur jeu… Ne pas donner de réponse… Ne pas se laisser abattre… Jouer les innocents, jusqu’au bout. Garder la tête froide, maîtriser ses nerfs. Peu-être bluffent-ils? Pas d’autre solution pour ses enfants. Une chance sur cent, mais il faut là jouer à fond, la guerre n’est-il pas un jeu dangereux Monsieur LESSEL?
Ce drame psychologique vous emmènera dans un suspens jusqu’à la dernière phrase.
Sept comédiens pour une 1h45 d’un drame en deux actes. Au total 2h45 d’un spectacle sans entracte.
Salle de l’Abbaye, huit représentations sur trois week-end du 12 au 27 novembre…
RÉSERVATION (un seul numéro) :02.38.95.20.48